Hypochlorites et eaux de Javel : détermination de la CMI et dosage microbiologique 2004
Ce TP a été réalisé dans le cadre d'un stage pour des professeurs de Sciences physiques. Les unités utilisées sont désuètes. Voir l'article eau de javel pour traduire.
1. Détermination de la CMI
La technique utilisée, contestable…, est classique par une suite de dilutions au 1/2. Le milieu de culture est un bouillon nutritif additionné de glucose et de BBT. Une souche de Escherichia coli est additionnée au bouuillon à raison de 0,5 mL de bouillon de 24 heures dans 5 mL de mllieu. Les concentrations finales vont, après le témoin à gauche, de 0,0015°chl à 1,5°chl. La valeur minima sans culture est de 0,024° chl (CMI). Les bulles des premières cupules montre une concentration excessive d'où un dégagement gazeux et une décoloration immédiate du BBT. Le résultat final est très contestable puisque l'eau de Javel “peut” être inactivée par les éléments indispensables du bouillon.
2. Dosage microbiologique
Les deux boîtes sont ensemencées avec E. coli en surface à l'écouvillon, à partir de la suspension réalisée pour la CMI. On remarquera que des petites morceaux de gélose apparaissent en surface à cause des chocs de l'écouvillon sur les bords des trous !
Les puits sont inoculés avec 70 µL de dilutions d'eau de Javel (préparées dans la microplaque de la CMI) ou de solution inconnue. Les diamètres traduisent l'inhibition. Après lecture, les différentes boîtes et microplaque doivent être éliminées par la filière des déchets contaminés (autoclavage, Dasri).
Les résultats expérimentaux préalables (mais réels !) ont été analysés avec Excel :
Dilution | Concentration (°chl) | diamètre (mm) | diamètre au carré (mm2) |
---|---|---|---|
1/256 | 0,19 | 8,5 | 72,25 |
1/128 | 0,38 | 11 | 121 |
1/64 | 0,75 | 16 | 256 |
1/32 | 1,50 | 24 | 576 |
1/16 | 3,00 | infini | infini |
1° régression en fonction du carré du diamètre : y = 389,86 x + 17,8 r2 = 0,995
2° régression linéaire en fonction du diamètre : y = 11,757 x + 6,6087 r2 = 0,9965
Remarquer que la meilleure régression est celle en fonction du diamètre… ce qui n'est pas “normal”. La courbe permettra bien évidemment la réalisation de la mesure de la concentration de la solution inconnue par report du diamètre. Il va de soi qu'une sérieuse limite au dosage microbiologique est l'étroitesse de la zone de mesure, ce qui impose de multiplier les essais si la valeur cible approximative n'est pas connue.